mardi 21 février 2012

L' Adulescence

Loin de moi l’idée de rassembler les personnes souffrant de dépression dans une seule et même catégorie. A chacun son trouble, sa pathologie et ses solutions pour y remédier. Il m’arrive cependant, et de plus en plus souvent, de rencontrer des patients souffrant de ce que je qualifierai de façon très personnelle d’Adulescence.
Quid de ce mot me demanderez-vous ? En contractant les mots «adulte» et «adolescence», on obtient ce néologisme. Mot créé par un de mes confrères (T. Annatrella), que j’emprunte volontiers et le détourne un peu, non pour faire un plaidoyer ou un plagia de son livre ( excellent du reste «Un nouvel âge de la vie»). Mais je trouve qu’il «colle» parfaitement à mes investigations et à la thérapie que j’installe auprès de mes patients. Inutile de vous précipiter vers votre dictionnaire, le mot n’existe pas. Pour autant, je rencontre tous les jours dans mon cabinet des personnes dépressives, qui en sont. Ce simple mot permet, en partie, d’expliquer pourquoi autant de personnes souffrent de dépression. Dépression qui n’est à mon sens, ni une pathologie chronique que l’on traine de façon héréditaire, ni un mal irréversible auquel on s’habitue, et certainement pas un des nombreux maux de notre société actuelle dus au stress quotidien de notre vie si trépidante qu’elle soit, personnelle ou professionnelle. Pour en revenir à mon propos, il m’apparait que certaines personnes dépressives sont dans une phase de crise due à une construction psychique d’adolescent inachevée et contrariée. Une sorte de feedback(retour en arrière) sur la phase concernée, qui ne leur permet pas de résoudre le conflit émotionnel qui se présente. On pourrait aussi parler d’une bradypsychie inconsciente de l’ adulte, qui face à un trop plein émotionnel, perd la stabilité qu’il devrait avoir. Ce qui génère d'ailleurs un nouveau conflit venant s’ajouter à ceux accumulé, contribuant à sur-ajouté au trop plein qui déborde. Le cycle est infernal et agit comme une tornade psychique. Ces cas pathologiques sont très nombreux, voir même majoritaire à mon sens. Trop souvent l’accent est mis sur la cause immédiate ayant engendré l’état du patient sans pour autant prendre en considération cette éventualité. Ce type de dépression est complexe à percevoir : le sujet ne parvient pas à admettre cet état puisque de fait, étant adulte (en âge), il ne peut se résoudre à avoir ce qu’il considère comme un manque, une tare. Intimement il peut en prendre conscience mais ce serait admettre que l’éducation qu’il a reçu est déficiente. Et pourtant, c’est le cas, sans pour autant qu’il soit nécessaire de blâmer qui que ce soit. Et si l’on prend un peu de recul, on peut s’apercevoir que de génération en génération nous ne sommes que des «copier/coller» dans nos agissements... Sans pour autant échapper à ce phénomène d’aduslescent. Mais laissons cela un peu murir pour un prochain post !

vendredi 17 février 2012

La Photo-thérapie.... c'est une rencontre de soi

Aller à la rencontre de soi ne signifie pas forcément travail et souffrance.
Alléger le regard que l’on se porte, être indulgent avec son corps, accepter son image et vivre enfin en paix avec soi même …telle est la démarche que je vous propose.

Il appartient au photographe de voir plus intensément mais aussi de savoir s’effacer.
Il appartient au sujet d’être tel qu’en lui-même et non tel que lui-même.


A l’issue d’une rencontre, vous serez accompagné par un photographe professionnel et si besoin par un thérapeute pour qu’ensemble, au terme de la séance de shooting, vous ne soyez plus prisonnier de votre image.

« L’art doit avoir une qualité vivante qui le relie aux besoins du présent ou aux espoirs du futur, ouvre de nouvelles voies à ceux qui sont prêts à voyager, à ceux qui sont prêts mais ont besoin d’un choc qui les éveille »
(Edward Weston).

Pour celles ou ceux qui sont intéressés par ma démarche, vous pouvez vous rendre sur mon site : http://www.pseeklis.com

Belle vie à tous